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N°11
OCTOBRE 2003
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SOMMAIRE


white cube Editorial
white cube L'invité : M. Supachai Panichtpakdi
white cube Activités : Session de Cancún de la Conférence parlementaire sur l'OMC
white cube Dossier : Rencontre entre parlementaires israéliens et palestiniens
white cube Egalité des sexes : Guide parlementaire UIP/Nations Unies
white cube Evolution parlementaire

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Le Monde des Parlements
 Editorial

Les parlementaires sont-ils vraiment conscients de leur pouvoir sur la scène économique ?

A Cancún, les négociations sur le commerce, organisées sous l’égide de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ont échoué. Si officiellement personne n’est à blâmer, officieusement ministres, commissaires et responsables de l’OMC se demandent quel sera l’élément qui leur permettra de convaincre citoyens récalcitrants et autres groupes de pression des bienfaits de la libéralisation du commerce et de l’urgence de parvenir à conclure le cycle de Doha dans les délais.

Force est de constater qu’aujourd’hui le fossé ne cesse de se creuser entre certains groupes de pression qui accusent l’OMC de tous les maux dont souffrent les populations du tiers monde et les ministres chargés de négocier un accord global au nom des pays membres de l’OMC. A l’heure de la mondialisation des technologies de l’information, il est un fait que l’information concernant l’OMC et l’état des négociations sur le commerce ne passe pas, ou passe mal. Les manifestations qui ont eu lieu à Cancún et le suicide d’un fermier coréen désespéré le prouvent.

La raison de cette incompréhension et les conséquences qui en découlent sont partagées. Mais si l’OMC n’existait pas, il faudrait sans doute l’inventer pour réglementer quelque peu la jungle du commerce. Car, comme d’aucuns le disent, l’OMC est le seul espace où tous les pays peuvent faire entendre leur voix, au même titre, et où les décisions sont prises par consensus. Et si les négociations échouent définitivement, le commerce international sera régi par des accords bilatéraux, où la loi du plus fort se chargera de faire plier les plus vulnérables.

Pour tenter d’aider les peuples à mieux comprendre le rôle de l’OMC, et leurs ministres respectifs à identifier les causes de la colère de ceux qui les ont élus, les parlementaires doivent agir. Or sont-ils vraiment conscients de leur pouvoir ? Oui, si l’on en juge par la présence des 320 élus de 70 pays venus à Cancún, dont nombreux étaient membres de leurs délégations nationales. Mais leur rôle dans les négociations commerciales multilatérales reste à définir. A eux de faire preuve de créativité et de démontrer à leurs gouvernements respectifs qu’ils sont devenus incontournables pour aider citoyens et négociateurs à trouver le compromis qui permettra à tous de bénéficier des bienfaits d’un commerce plus équitable. Le défi est à relever dès maintenant, avant la prochaine conférence ministérielle.

L.B.
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