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 Genève, le 16 octobre 2014IPU Logo-bottom

L’UIP engage ses Membres à combattre terrorisme et extrémisme et à protéger les droits de l’homme

Les Membres de l'UIP ont condamné toutes les formes de violence et de terrorisme, ainsi que l'instabilité et la destruction qui en résultent. ©REUTERS/Thaier Al-Sudani

L’Union interparlementaire (UIP) a engagé ses Membres à ne ménager aucun effort pour porter un coup d’arrêt à l’expansion du terrorisme et de l’extrémisme; elle les exhorte en outre à continuer de protéger les droits fondamentaux, en particulier les droits des femmes.

Se déclarant vivement préoccupé par l’expansion du terrorisme dans le monde, le Comité exécutif, qui supervise le travail de l’UIP, a condamné aujourd’hui à Genève, à l’issue de la 131ème Assemblée de l’organisation, toutes les formes de violence et de terreur, qui engendrent instabilité politique et destruction.

Dans une déclaration aux Membres de l’UIP, le Comité exécutif a appelé les parlementaires, en leur qualité de faiseurs d’opinion, à œuvrer activement pour dissiper les mythes qui entourent les idéologies extrémistes et peuvent mener à des actes terroristes.
 
Rappelant que l’UIP a pour mandat de promouvoir la démocratie, les droits de l’homme, la paix et la sécurité internationale, le Comité exécutif a déploré la prolifération des groupes et organisations terroristes ainsi que les conséquences désastreuses de leurs actes pour des régions et des pays entières.

C’est l’une des conclusions de l’Assemblée de l’UIP, qui célèbre son 125ème anniversaire cette année et qui, un peu plus tôt dans la journée, s’est choisi un nouveau président en la personne du parlementaire bangladais Saber Chowdhury.

Alors que de nombreux parlementaires ont récemment perdu la vie dans des pays comme l’Iraq, le Mexique, la Syrie ou le Venezuela, les Membres de l’UIP se sont également préoccupés des violations des droits de l’homme des parlementaires. Le Comité des droits de l’homme des parlementaires qui s’est réuni au cours de cette Assemblée, a examiné 31 cas concernant 143 parlementaires de neuf pays (Cameroun, Colombie, République démocratique du Congo, Israël, Malaisie, Oman, Palestine, Turquie et Zambie) et a tenu onze auditions.

Les résolutions adoptées par l’UIP sur les cas de 84 parlementaires montrent que, pour les parlementaires, le type de violation des droits de l’homme le plus fréquent concerne la liberté d’expression. C’est notamment le cas de cinq parlementaires de l’opposition malaisienne qui font l’objet de poursuites ou d’enquêtes en vertu de la loi nationale sur la sédition.

Les menaces de mort, comme celles qu’ont reçues des parlementaires de l’opposition en Colombie, sont elles aussi préoccupantes. Le cas d’Ivan Cepeda, dont le père, lui-même parlementaire et ouvertement contestataire, a été assassiné, est particulièrement alarmant.

Une des résolutions consacrées aux parlementaires palestiniens déplore une fois encore la longue détention administrative à laquelle Israël soumet 26 membres du Conseil législatif palestinien, de même que la nouvelle arrestation de son Président, Aziz Dweik. Il s’agit de son troisième passage en prison en l’espace de huit ans, sans qu’aucune charge n’ait officiellement été retenue contre lui.

L’Assemblée réunissait plus de 720 parlementaires, dont un nombre record de Présidents et de Vice-Présidents de Parlement. Elle a été pour les Membres l’occasion de s’engager à tout faire pour éliminer les inégalités entre hommes et femmes.

Les débats de ces quatre jours d’Assemblée ont été centrés sur l’égalité entre hommes et femmes et l’élimination de la violence faite aux femmes. Alors qu’aucun pays au monde ne peut se targuer d’avoir réglé le problème de la violence sexiste, des parlementaires venus de 145 pays sont convenus de la nécessité de mettre en place une législation érigeant en infraction pénale la violence à l’égard des femmes sous toutes ses formes et de veiller à ce qu’elle soit bien appliquée dans la pratique.

Trop souvent, les femmes prises pour cibles dans les situations de conflit ; des actions immédiates et énergiques s’imposent aux échelons national, régional et international, pour protéger les femmes et leur venir en aide. Si l’on parvenait à mettre un terme à tous les types de violence infligés à la moitié de la population mondiale, l’humanité aurait déjà bien progressé sur la voie de la paix, de la sécurité et du respect des droits de l’homme.

Près de vingt ans après l’adoption du Programme d’action de Beijing, texte phare de l’émancipation des femmes, les Membres de l’UIP se sont engagés à relever le gant et à faire de l’égalité des sexes une réalité en l’espace d’une génération.

Ressources iconographiques : des photos de l’Assemblée seront mises gracieusement à disposition à l’adresse : http://www.ipu.org/131pics
 
Veuillez trouver ici les résolutions des droits de l’homme : http://www.ipu.org/pdf/hrres195-fr.pdf


L’Union interparlementaire (UIP) est l'organisation mondiale des parlements nationaux. Elle œuvre à préserver la paix et elle impulse un changement démocratique positif par le dialogue politique et une action concrète.
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