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L'UIP et l'égalité des sexes

L’UIP est très attachée au principe que les hommes et les femmes doivent partager les responsabilités de même que la prise de décision. Elle l’a mis en pratique dans ses propres activités en même temps qu’elle encourage le changement dans les parlements et les sociétés partout dans le monde.

Ce principe est appliqué non seulement lors de ses événements mais également dans ses structures et dans le recrutement de son personnel. L’Organisation met en œuvre divers mécanismes, notamment des sanctions, pour assurer l'égalité des sexes.

Les Parlements membres qui, de façon systématique, ne respectent pas l'égalité des sexes peuvent faire l'objet de sanctions. Ainsi, l’effectif de toute délégation formée exclusivement de parlementaires du même sexe à deux Assemblées de l’UIP consécutives est automatiquement réduit d’une personne, et ces Membres voient leurs droits de vote restreints de deux voix.

De la même manière, les Membres dont la délégation au Conseil directeur de l'UIP n’est pas mixte disposent d’une voix au lieu de trois.

Une disposition de l’UIP garantit également que les Bureaux de ses quatre commissions permanentes comptent un minimum de 30 % de femmes et d'hommes. Des dispositions similaires garantissant une représentation minimale des deux sexes dans les organes relevant du Conseil directeur existent également. Dans certains cas, elles imposent la parité hommes-femmes.

Les résultats sont clairement visibles. En 1978, seul 7,7 % des délégués de l’Assemblée de l’UIP étaient des femmes. Aujourd’hui, les femmes parlementaires représentent régulièrement environ 30 % des participants de certaines Assemblées et parfois plus. L'objectif est d'atteindre la parité.

L’UIP a en son sein plusieurs groupes dont l'objectif est d'assurer que l'égalité devienne une réalité : le Forum des femmes parlementaires, qui se réunit deux fois par année lors des Assemblées de l’UIP, le Bureau des femmes parlementaires, qui assure la continuité entre ces réunions, et le Sommet des présidentes de parlement. Le Groupe du partenariat entre hommes et femmes de l’UIP veille à ce que les points de vue des hommes et des femmes soient pris en compte dans tous les changements opérés par l’Organisation.

En octobre 2013, l’UIP a officiellement adopté sa politique d'intégration de la dimension de genre afin de garantir que l'égalité soit au cœur de tout ce qu’elle fait.

Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong est un Champion international de l’égalité des sexes et fait partie d’un réseau de décideurs, tous genres confondus, qui se sont engagés à éliminer les obstacles liés au genre. Il est convaincu que "nous sommes tous responsables de l’égalité des sexes et ne pourrons faire de progrès que si nous faisons tous notre part. Nous devons en outre solliciter ceux qui n’ont pas fait la leur."

Paddy Torsney, la cheffe du Bureau de l’Observateur permanent de l’UIP à New York, est également une Championne internationale de l’égalité des sexes. "Nous devons faire beaucoup d’efforts pour nous assurer que notre société ne passe pas à côté des meilleures idées d’action, et des meilleurs leaders et moteurs de la mise en œuvre simplement parce que ce sont des femmes", a-t-elle expliqué.

La cheffe du Bureau de l’Observateur permanent de l’UIP à Vienne, Brigitte Brenner, a également rejoint les Champions internationaux de l’égalité. "L’égalité des femmes et les droits des femmes ne sont pas négociables", a-t-elle ajouté.