Dans le monde entier, des millions de personnes vivent toujours en dessous du seuil de pauvreté. Nombre d’entre elles trouvent la mort faute de soins de santé, tandis que pour d’autres, privés de l’accès à l’éducation ou face à une pénurie d’offres d’emploi, les perspectives de vivre un jour une vie meilleure sont faibles voire nulles. En outre, les changements climatiques ont un effet néfaste sur le développement humain et sur notre futur.
Les parlements ont le devoir d’éradiquer la pauvreté et de garantir un développement durable à chaque citoyen qu’ils représentent. Une gouvernance efficace à tous les niveaux est indispensable pour assurer une croissance économique équitable et inclusive, qui ne laisse personne de côté et qui préserve notre planète.
Notre Commission permanente du développement durable œuvre à l’amélioration de la vie et du bien-être de tous les citoyens du monde et de notre planète. Elle soutient à cet effet le commerce équitable, la protection de l’environnement, le financement du développement et examine d’autres problématiques ayant un impact sur la manière dont notre monde évolue.
Une fois par année, la Commission se penche sur un thème spécifique lié à sa mission et avance des recommandations par l’intermédiaire d’une résolution qui déterminera l’action parlementaire future, aux niveaux national et international. La gouvernance de l’eau, la réduction des risques manaçant la vie et le développement dans le cadre de catastrophes et la recherche de mécanismes de financement innovants pour la croissance durable, toutes ces thématiques ont été récemment abordées par la Commission dans le cadre du suivi parlementaire.
Le travail de cette Commission constitue un élément clé dans notre engagement en faveur du développement durable, qui couvre une grande partie de notre mission, englobant le commerce, l’apport d’une aide efficace, la santé et la protection de notre planète.
Elle fait partie de nos quatre Commissions permanentes se réunissant à l’occasion de notre Assemblée, qui a lieu deux fois par an. Tous les Parlements membres sont invités à y jouer un rôle actif en proposant des thèmes à inscrire à l’ordre du jour de la Commission et en faisant valoir leurs points de vue dans le cadre des débats et des projets de résolutions.
Le travail de chaque commission est guidé par un Bureau de 18 membres, composé de 3 représentants par groupe géopolitique - parmi lesquels doivent figurer au moins un homme et une femme. Le Bureau contribue à l'élaboration de l'ordre du jour de chaque session et propose un programme de travail à la commission.
Actuellement, 50 % des membres élus du Bureau sont des femmes.