L'UIP se déclare gravement préoccupée par les informations relatives à un coup d'État militaire au Burkina Faso, marqué par l'arrestation du Président Kaboré, du Président du Parlement et d'autres membres du gouvernement, ainsi que par les nouvelles concernant la dissolution de l'Assemblée nationale.
L'UIP appelle à un retour rapide à l'ordre constitutionnel dans le respect de l'état de droit et des institutions démocratiquement élues.
Les échanges de coups de feu et la violence dans les rues ne sauraient constituer une réponse à la situation actuelle. L'UIP exhorte les militaires à faire preuve de retenue et toutes les parties à se réunir pour trouver une solution pacifique dans l'intérêt supérieur du peuple burkinabé.
Par ailleurs, l'UIP condamne avec la plus grande fermeté la tendance croissante aux interventions militaires dans la vie politique de la région, comme en témoignent les événements survenus en Guinée, au Mali, au Tchad et maintenant au Burkina Faso, au cours des 18 derniers mois.
