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Déclarations

L'UIP appelle au respect des droits des parlementaires détenus au Myanmar

Phyo Zayar THaw

Phyo Zayar Thaw, a former MP who was executed. Ye Aung Thu / AFP

L'UIP est profondément préoccupée par les informations selon lesquelles les conditions de détention des parlementaires incarcérés au Myanmar se sont aggravées et les autorités militaires ont interdit toute visite dans les établissements pénitentiaires.

Alors que les autorités ont récemment exécuté M. Phyo Zayar Thaw, un parlementaire élu en 2015, et trois autres militants favorables à la démocratie, l'UIP est particulièrement inquiète du sort de plusieurs parlementaires élus en novembre 2020, avant le coup d'État militaire. Certains des parlementaires détenus sont poursuivis pour des violations similaires à celles des militants exécutés.

En outre, plusieurs témoignages reçus par le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP indiquent que certains détenus ont entamé une grève de la faim. Après les premières exécutions dans le pays depuis trois décennies, l'UIP s'inquiète des déclarations officielles selon lesquelles d'autres suivront. 

La Présidente du Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP, Alejandra Reynoso Sánchez, a déclaré : "Je suis profondément préoccupée par cette évolution, qui témoigne de la dégradation constante de la situation des parlementaires détenus au Myanmar. Je demande instamment aux autorités militaires de protéger la vie et les droits de tous les parlementaires du Myanmar et de coopérer véritablement avec l'UIP."

Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, a déclaré : "La détérioration de la situation des droits de l'homme des parlementaires élus au Myanmar m'inquiète de plus en plus. J'exhorte les autorités militaires à protéger les droits de tous les parlementaires élus. Nous demandons aux autorités de divulguer des informations sur la situation de tous les parlementaires incarcérés et de leur accorder le droit fondamental de recevoir la visite des membres de leur famille, d'avocats et de représentants d'organisations internationales".

Le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP défend les parlementaires qui sont victimes de violences ou de mauvais traitements, ou qui sont en danger de mort. Seul mécanisme international doté d'une telle mission, le Comité examine actuellement les cas de plus de 600 parlementaires en danger dans le monde, dont 62 parlementaires au Myanmar.