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La sécurité humaine et la sécurité commune pour consolider la paix

Au fil des mois, notre monde devient plus violent et plus dangereux. Après un déclin dans les années 1990 et au début des années 2000, le nombre de conflits dans le monde a augmenté et aucune région n’est épargnée. Ces conflits impliquent le plus souvent plusieurs parties et sont de plus en plus ttisés par des activités criminelles transnationales. Certains durent depuis des décennies et d’autres n’ont pas été résolus par la communauté internationale. Leur coût est pourtant énorme, et ce sont généralement les civils qui paient le plus lourd tribut.

L’avenir n’est guère encourageant. La désinformation, les réseaux sociaux et l’intelligence artificielle (IA) répandent la haine, la division et la méfiance.
Les armes contrôlées par l’IA permettent de tuer plus facilement que jamais, tandis que les cyberattaques contre des infrastructures critiques font également des ravages. Entre-temps, le processus de désarmement nucléaire s’est brusquement arrêté et les tensions mondiales détournent l’attention de nos dirigeants des défis urgents – et parfois existentiels – auxquels nous sommes confrontés : les changements climatiques, les pandémies, la famine et bien plus encore. Nous avons besoin d’une collaboration multilatérale pour relever et résoudre ces défis. Mais les conflits nous entraînent dans la direction opposée.

Deux approches spécifiques offrent de nouvelles possibilités pour redresser la barre. La première est la sécurité humaine, qui consiste à interagir avec les populations et à les représenter, et implique une législation adaptée au contexte et fondée sur un certain nombre de dimensions liées au bien-être individuel. La seconde est la sécurité commune, qui transpose les principes de la sécurité humaine à une plus grande échelle et consacre l’idée que le dialogue, le multilatéralisme et la collaboration sont essentiels à toute tentative de résolution d’un problème.

Année de publication:
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A5