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Actualités en bref

Le GPEDC réclame un meilleur contrôle parlementaire des engagements nationaux et internationaux

Les participants à la deuxième Réunion de haut niveau du GPEDC Photo : 
©UIP/A. Motter

Les participants à la deuxième Réunion de haut niveau du GPEDC Photo : ©UIP/A. Motter

Les parlementaires présents au Forum parlementaire à l'occasion de la deuxième Réunion de haut niveau du Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement (GPEDC) ont préconisé notamment que les partenariats public-privé (PPP) et autres engagements nationaux et internationaux soient soumis aux parlements pour examen.

La Déclaration du Forum parlementaire a souligné que la négociation de tels engagements devait être effectuée en toute transparence et que, avant de conclure un PPP, toutes les options de financement devaient être prises en compte. La déclaration a également appelé les parlements à exercer une plus grande surveillance des dépenses publiques des ressources étrangères et nationales, et à veiller à ce que l'aide atteigne les démunis et les plus vulnérables plutôt que d'être liée aux intérêts économiques et stratégiques des pays donateurs.

La deuxième réunion du GPEDC, qui a eu lieu à Nairobi du 28 novembre au 1er décembre 2016, s'est conclue par une Déclaration qui a réitéré l'importance du contrôle parlementaire des engagements nationaux et internationaux. Elle a appelé les partenaires pour le développement à soumettre les politiques d'aide et de développement aux parlements pour examen, à présenter régulièrement des rapports d'avancement sur la mise en œuvre des politiques, et à partager les informations avec les parlements afin qu'ils puissent participer à l'élaboration et à l'examen des politiques et des modalités de la coopération pour le développement.

"Je crois tout le monde s'accorde à dire que la coopération pour le développement n'est plus seulement une question d'aide classique où un donateur couvre les frais de projets de services ou d'infrastructure publics. Aujourd'hui, la coopération pour le développement représente l'action de toutes les parties prenantes - gouvernements, parlements, organismes donateurs, société civile, secteur privé, autorités locales et autres - en vue de mobiliser toutes les ressources disponibles pour le développement, des impôts nationaux et internationaux, aux investissements étrangers et envois de fonds", a expliqué le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong. Il a ajouté qu'il craignait que l'argent public ne soit investi dans des PPP qui pourraient coûter davantage aux contribuables ou engendrer des frais plus élevés pour les consommateurs que si les services avaient été fournis directement par le gouvernement. "La coopération pour le développement doit permettre d'éviter ces dangers et contribuer à promouvoir la cohérence des politiques de manière généralisée," a-t-il souligné.