L’UIP et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont signé un protocole d'accord le 23 mars pour renforcer les efforts visant à impliquer les parlementaires dans la lutte contre les trois maladies concernées. Cet instrument prévoit des échanges de connaissances, des activités de plaidoyer, des campagnes de sensibilisation et une promotion des droits de l’homme.
Le protocole d'accord a été signé par l’Ambassadrice Anda Filip, Directrice de la Division des Parlements membres et des relations extérieures de l’UIP, et Christoph Benn, Directeur des relations extérieures du Fonds mondial.
L’UIP sollicitera des experts du Fonds mondial pour renforcer les capacités des parlementaires dans le cadre de la riposte mondiale au VIH/sida. En outre, les deux organisations mèneront conjointement une action de plaidoyer pour mettre en place des systèmes de santé résilients et durables et renforcer les systèmes communautaires, et encourageront les parlementaires à faire ce qui est en leur pouvoir à l’échelle nationale pour augmenter les financements alloués par leur pays à la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Elles inciteront également les parlementaires à élaborer et à appuyer des lois visant à éliminer les obstacles aux services de santé, en particulier ceux auxquels sont confrontées les personnes vulnérables, et à financer des mesures de réduction de la stigmatisation et de prévention de la discrimination.
Le Secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong, a dit que l’UIP se réjouissait de coopérer avec le Fonds mondial et d’établir des liens entre les leaders politiques et la communauté technique. « Chaque vie qui peut être sauvée ou protégée contre les ravages du VIH/sida en vaut la peine. »
Norbert Hauser, Président du Conseil d'administration du Fonds mondial, a évoqué « le rôle essentiel des parlementaires » dans la lutte contre les trois maladies, en mettant l’accent sur leur capacité à obtenir des informations sur les besoins des peuples.
L’UIP vise à promouvoir l’action parlementaire pour appuyer la Déclaration politique sur le VIH et le sida de l’Assemblée générale des Nations Unies et la résolution 1983 du Conseil de sécurité de l’ONU. Elle dirige également les concertations parlementaires mondiales par l’intermédiaire de son Groupe consultatif sur le VIH/sida et la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant.