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Actualités en bref

Mobiliser les parlements en faveur du programme mondial d’action sanitaire

La réunion parlementaire de l’UIP fait salle comble. © UIP/Aleksandra 
Blagojevic

La réunion parlementaire de l’UIP fait salle comble. © UIP/Aleksandra Blagojevic

Dans le cadre de son travail sur la santé et le développement, l'UIP a participé à l'Assemblée mondiale de la Santé.

Le 24 mai, le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, a pris la parole devant le débat en plénière de l'Assemblée pour la deuxième année consécutive. Il a évoqué la coopération entre l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l'UIP dans le cadre du renforcement des liens entre les communautés parlementaire et scientifique pour réaliser le droit à la santé et contribuer à façonner des sociétés en meilleure santé. Grâce à cette coopération, un nombre croissant de parlementaires participaient à l'Assemblée. M. Chungong a souligné la contribution des parlementaires au programme mondial d’action sanitaire et leur rôle clé dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) liés à la santé.

"Je suis conscient de la nature transversale du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et du fait que l'amélioration des systèmes de santé dépend de nombreux facteurs extérieur au secteur de la santé. Je n'oublie pas non plus que le Programme 2030 nous rappelle tous qu'on ne peut pas continuer de faire comme si de rien n'était", a déclaré M. Chungong. "C'est dans cet esprit que l'UIP apportera son soutien aux parlements afin d'atteindre les cibles de l'ODD 3 et ainsi créer de meilleurs systèmes de santé nationaux."

C'est donc dans ce contexte que l'UIP – avec l'Autriche, le Bangladesh, le Cameroun, le Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant (PMNCH) et l'OMS – ont organisé, le 29 mai, une réunion parallèle à l'Assemblée mondiale de la Santé intitulée "Combler l'écart entre la réalité scientifique et la politique : le rôle des parlementaires dans l'avancement du Programme de développement durable à l'horizon 2030". La réunion était axée sur la manière dont les parlementaires pouvaient se servir des données scientifiques pour orienter les prises de décisions et le contrôle parlementaire. Parmi les participants il y avait des parlementaires, des ministres de la santé, des représentants de la communauté de la santé et des organisations non gouvernementales, et des fonctionnaires de l'OMS.

La Directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, a souligné le rôle essentiel de l'UIP pour intégrer la science dans les politiques et la législation, un sentiment largement partagé. Ian Askew, Directeur du Département Santé et recherche génésiques de l'OMS, a souligné l'importance de présenter les données scientifiques de manière à ce que le grand public puisse les comprendre et a déclaré que l'UIP était une source d'orientation dans ce domaine, citant le rapport conjoint UIP-OMS sur le mariage des enfants.

Les parlementaires, quant à eux, ont rappelé l'importance des données scientifiques et de leur utilisation dans leur lutte contre les mythes et les idées fausses, de même que contre les pratiques illégales en matière de santé. Ils ont déclaré qu'il était important de poursuivre le dialogue entre la communauté de la santé et les parlementaires, et ont appelé à réserver une place régulière pour ces échanges lors de chaque Assemblée.