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Lancement du nouveau Rapport mondial de l'UIP sur l'e-parlement

Le Rapport mondial 2020 sur l'e-parlement présente l'expérience, les innovations et les enseignements des parlements soucieux de continuer à fonctionner pendant la pandémie de COVID-19. Ce rapport rassemble les données recueillies auprès de 116 parlements et de groupes de discussion réunissant 49 parlements. Dans la première partie du rapport, il est question des enseignements tirés de la pandémie. La seconde partie du rapport contient une analyse détaillée de la situation globale en matière de TIC dans les parlements en 2020 dans les domaines de la gouvernance, de la gestion, des systèmes et de l'infrastructure, de la transparence et de la participation du public.

Aussi difficile et douloureuse qu'ait été la période que nous venons de traverser, elle n'en a pas moins joué le rôle de catalyseur de l'innovation numérique et de la modernisation. Fin 2020, 65 % des parlements consultés dans le cadre du rapport avaient organisé des réunions de commission en ligne ou hybrides et 33 % une plénière en ligne ou hybride.

Les parlements doivent saisir cette occasion pour poursuivre la modernisation de leurs activités essentielles, revoir leur plan stratégique et leur plan de continuité d’activité à la lumière de leur propre expérience et de celle des autres.

Au vu des conclusions de cette étude, il est conseillé aux parlements d’envisager différentes méthodes pour tirer parti des innovations déjà réalisées et pérenniser les avantages qu’elles apportent :

  1. procéder à des modifications permanentes des règlements ou des règles régissant le parlement pour lui permettre de fonctionner de manière fluide sans être cantonné en un seul lieu ;
  2. maintenir ou développer un mode de participation flexible des parlementaires et du public, en particulier pour les commissions ;
  3. veiller à préserver et à adapter les gains d’efficacité ;
  4. adopter une approche plus globale des TIC en mettant en place une stratégie numérique à l’échelle de l’institution, intégrée à la structure et à la culture du parlement ;
  5. revoir et actualiser les plans de continuité des activités pour tenir compte des enseignements de l’expérience de l’année écoulée par le biais de meilleures pratiques de gestion des connaissances ;
  6. mettre au point des modalités de travail flexibles pour le personnel et étendre la participation à distance des parlementaires, en prévoyant les infrastructures TIC nécessaires à ce mode d’organisation ;
  7. promouvoir la collaboration interparlementaire pour accélérer l’innovation, épargner du temps et de l’argent, partager les bonnes pratiques et accroître le soutien mutuel entre parlements.