Skip to main content
Actualités en bref

Les parlementaires décident d'agir en faveur de la santé des femmes, des enfants et des adolescents en Tanzanie

La Vice-Présidente du Parlement, Mme Tulia Ackson, prend la parole durant le 
séminaire. ©Assemblée nationale de la Tanzanie

La Vice-Présidente du Parlement, Mme Tulia Ackson, prend la parole durant le séminaire. ©Assemblée nationale de la Tanzanie

Un séminaire organisé conjointement par l'UIP et le Parlement de la Tanzanie a permis aux parlementaires d'apprendre comment ils pouvaient contribuer aux efforts nationaux en vue d'améliorer la santé des femmes, des enfants et des adolescents. Ils ont reçu des informations sur les points suivants : les principales prérogatives parlementaires qui pourraient leur permettre d'engager l'action dans le domaine de la santé, les engagements clés de la Tanzanie en matière de santé dans le contexte des ODD, la lutte contre les causes profondes de la mortalité néonatale et infantile – en particulier parmi les populations les plus vulnérables et marginalisés –, et le plaidoyer, les allocations et le contrôle budgétaires.

Le séminaire de lancement de deux jours, organisé à Dodoma les 4-5 février, a réuni des parlementaires et des membres du gouvernement, de la société civile et des organisations internationales. Y ont participé la Vice-Présidente du Parlement, 100 parlementaires, et des experts du Ministère tanzanien de la santé, de l'OMS, de l'ONUSIDA, de l'UNICEF, du Conseil national pour les personnes vivant avec le VIH/sida en Tanzanie et de l'Alliance du ruban blanc. Les parlementaires ont également pu rencontrer le Ministre de la santé, qui a répondu à leurs questions sur les priorités du gouvernement en matière de santé et les dépenses de santé concrètes. 

Les parlementaires ont convenu d'accroître leurs efforts pour sensibiliser les adolescents sur la santé sexuelle et reproductive, et d'améliorer leur capacité de suivi, d'analyse et de plaidoyer pour une augmentation du budget de la santé. Ils ont déclaré qu'ils veilleraient à ce que les dépenses de santé soient plus équitables et efficaces, tout en atteignant les zones reculées, et à renforcer la mobilisation des ressources nationales. Ils ont également convenu de former des assistants communautaires pour proposer des services de santé plus près des gens.

La Tanzanie a fait de grands progrès en matière de survie de l'enfant : le taux de mortalité des moins de cinq ans a diminué de deux tiers. Toutefois, des gains similaires n'ont pas été enregistrés pour la survie de la mère et du nouveau-né, dont le faible taux est dû en partie au manque de ressources financières et humaines, et d'équipement médical adéquat.