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Actualités en bref

L’heure est venue de renforcer les droits des femmes et l’activisme en faveur de la nutrition en Afrique

Il existe peu de droits aussi importants pour notre survie que le droit à 
une alimentation adéquate et à une bonne nutrition. © Reuters / Adriane 
Ohanesian

Il existe peu de droits aussi importants pour notre survie que le droit à une alimentation adéquate et à une bonne nutrition. © Reuters / Adriane Ohanesian

Tribune de Martin Chungong, Secrétaire général de l’Union interparlementaire (UIP), Ibrahim Mayaki, Secrétaire exécutif de l’Agence du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et Nahas Angula, ancien Premier ministre de Namibie et Président de l’Alliance pour l’amélioration de la nutrition en Namibie (NAFIN)

Aujourd’hui, alors que nous célébrons la Journée internationale des femmes, nous rendons non seulement hommage à toutes les femmes, mais nous saluons également les militants – ruraux et urbains, hommes et femmes – qui transforment la vie des femmes. En ce moment, dans toute l’Afrique, des femmes et des hommes participent à un mouvement qui balaie le monde entier en faveur des droits des femmes, de l’égalité et de la justice.

Il n’y a pas besoin d’aller très loin pour voir – ou entendre – sur le continent des femmes briser peu à peu le silence, rejoindre la campagne #MeToo sur les réseaux sociaux, parler à l’unisson avec beaucoup d’hommes pour s’élever contre le statu quo, s’organiser pour une meilleure représentation dans les processus décisionnels et revendiquer leurs droits à la terre et à un salaire égal pour un travail de valeur égale.

Cependant, l’augmentation de la faim et de l’insécurité alimentaire observée l’année dernière dans de nombreuses régions de l’Afrique subsaharienne – pour la première fois depuis des décennies – rappelle qu’il existe peu de droits aussi importants pour notre survie que le droit à une alimentation adéquate et à une bonne nutrition. Or, ce droit ne peut être réalisé que si toutes les femmes, tous les hommes, toutes les filles et tous les garçons sont également valorisés et ont le même accès à la nourriture. Cela signifie que, lorsque nous passons de la réflexion à l’action en matière de nutrition et de sécurité alimentaire, nous devons également penser et agir en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.

Au cours de l’histoire, l’activisme en Afrique a toujours produit de formidables résultats. Un grand nombre de femmes se sont battues avant nous pour la justice à l’égard des femmes. Aujourd’hui, il ne s’agit plus seulement d’un devoir moral, c’est tout simplement la chose à faire. Récemment, des pays comme le Sénégal et la Tunisie ont fait de grandes avancées pour garantir l’égalité des droits entre les femmes et les hommes. Le Rwanda détient la plus forte proportion de femmes parlementaires au monde, tandis qu’au Liberia et au Soudan du Sud, les femmes jouent un rôle de premier plan dans les efforts de paix et de réconciliation. Comme l’a déclaré Nelson Mandela – notre cher Madiba – dont nous célébrerons le centième anniversaire plus tard cette année : « La liberté ne peut être acquise si les femmes n’ont pas été émancipées de toutes les formes d’oppression ». Malheureusement, aucun pays n’a encore acquis cette liberté.

Aujourd’hui, alors que nous célébrons la Journée internationale des femmes, nous rendons non seulement hommage à toutes les femmes, mais nous saluons également les militants – ruraux et urbains, hommes et femmes – qui transforment la vie des femmes. En ce moment, dans toute l’Afrique, des femmes et des hommes participent à un mouvement qui balaie le monde entier en faveur des droits des femmes, de l’égalité et de la justice.

Il n’y a pas besoin d’aller très loin pour voir – ou entendre – sur le continent des femmes briser peu à peu le silence, rejoindre la campagne #MeToo sur les réseaux sociaux, parler à l’unisson avec beaucoup d’hommes pour s’élever contre le statu quo, s’organiser pour une meilleure représentation dans les processus décisionnels et revendiquer leurs droits à la terre et à un salaire égal pour un travail de valeur égale.

Cependant, l’augmentation de la faim et de l’insécurité alimentaire observée l’année dernière dans de nombreuses régions de l’Afrique subsaharienne – pour la première fois depuis des décennies – rappelle qu’il existe peu de droits aussi importants pour notre survie que le droit à une alimentation adéquate et à une bonne nutrition. Or, ce droit ne peut être réalisé que si toutes les femmes, tous les hommes, toutes les filles et tous les garçons sont également valorisés et ont le même accès à la nourriture. Cela signifie que, lorsque nous passons de la réflexion à l’action en matière de nutrition et de sécurité alimentaire, nous devons également penser et agir en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.

Au cours de l’histoire, l’activisme en Afrique a toujours produit de formidables résultats. Un grand nombre de femmes se sont battues avant nous pour la justice à l’égard des femmes. Aujourd’hui, il ne s’agit plus seulement d’un devoir moral, c’est tout simplement la chose à faire. Récemment, des pays comme le Sénégal et la Tunisie ont fait de grandes avancées pour garantir l’égalité des droits entre les femmes et les hommes. Le Rwanda détient la plus forte proportion de femmes parlementaires au monde, tandis qu’au Liberia et au Soudan du Sud, les femmes jouent un rôle de premier plan dans les efforts de paix et de réconciliation. Comme l’a déclaré Nelson Mandela – notre cher Madiba – dont nous célébrerons le centième anniversaire plus tard cette année : « La liberté ne peut être acquise si les femmes n’ont pas été émancipées de toutes les formes d’oppression ». Malheureusement, aucun pays n’a encore acquis cette liberté.

(Traduit par SUN)