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Saleh Kekiya fait partie d'un groupe de 11 parlementaires érythréens arrêtés pour avoir émis des critiques contre le Président de la République, Issayas Afeworki. Il est détenu au secret depuis 2001 et n'a jamais été jugé.

Figure notoire de la vie publique érythréenne, Saleh Kekiya a rejoint les rangs d'un groupe de détracteurs du gouvernement qui ont appelé à des réformes en mai 2001. Avant son arrestation en septembre 2001, il avait été ministre des Transports et des communications, vice-ministre des Affaires étrangères et Chef de cabinet du Président de la République.

Ses collègues et lui-même, en tout dix hommes et une femme, sont accusés d'avoir conspiré en vue de renverser le gouvernment du Président Issayas Afeworki, mais aucun d'eux n'a jamais été formellement mis en examen, ni jugé. Ils n'ont pu avoir de contacts avec leurs proches ou leurs avocats et ont été totalement coupés du monde extérieur.

Selon des informations qui n'ont pas été confirmées, Saleh Kekiya serait mort en août 2003 des suites de blessures qu'il se serait faites en essayant de sauter d'un véhicule qui les transportaient, lui-même et d'autres détenus, vers un autre centre de détention. Sa mort n'a jamais été confirmée. M. Kekiya était né en 1950.