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Déclarations

Déclaration de l'UIP sur les violences au sein du Parlement sénégalais

Senegal parliament

 

A session in the Senegal Parliament, CARMEN ABD ALI / AFP

L'UIP condamne avec la plus grande fermeté les violences qui ont eu lieu au sein de l'Assemblée nationale du Sénégal cette semaine. Celles-ci ont été commises par deux parlementaires, M. Yewi Askanwi et M. Moustapha Sy, contre une parlementaire enceinte, Mme Gniby Amy Ndiaye.

Toute attaque physique sur un parlementaire ou entre parlementaires est totalement inacceptable, quel que soit le sujet de la discorde. La violence à l'encontre des femmes parlementaires est particulièrement choquante, d'autant plus pendant la campagne annuelle des 16 Jours d'activisme contre la violence basée sur le genre, qui suit la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le 25 novembre.

Martin Chungong, Secrétaire général de l’UIP, a déclaré : Je condamne avec vigueur cet acte odieux. Les parlements doivent être un espace sûr pour que les institutions démocratiques soient fortes et représentatives, avec une tolérance zéro pour toute forme de sexisme ou de violence, en particulier à l'encontre des femmes parlementaires, qui constituent généralement une minorité."

L'UIP exhorte le Président de l'Assemblée nationale du Sénégal à mener une enquête approfondie et à prendre les sanctions qui s'imposent à l'encontre des auteurs de ces actes afin de garantir le respect de l'institution parlementaire et de ceux qui y travaillent.

Ces violences interviennent dans le sillage d'une étude menée par l'UIP l'année dernière, en partenariat avec l'Union parlementaire africaine, qui a révélé que le sexisme, le harcèlement et la violence à l'égard des femmes sont omniprésents dans de nombreux parlements d'Afrique.