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Roberto León, Chili

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Roberto León : "C'est mon engagement à servir mes concitoyens qui me guide". © UIP

Le parlementaire chilien Roberto León est décidé à réduire la fracture entre les riches et les pauvres. Son intérêt politique est né alors qu'il était encore à l'école sous la dictature. Aujourd'hui il se bat pour faire évoluer son pays et l'Amérique latine tout entière. M. León est le Président de la Commission du développement durable, du financement et du commerce de l'UIP.

Pourquoi avez-vous décidé de vous présenter aux élections législatives ? Quel est votre principale motivation en tant que parlementaire ?

C'est mon engagement à servir mes concitoyens qui me guide, ainsi que les principes chrétiens qui m'ont été enseignés chez moi. Ma volonté s'est intensifiée durant mes années d'école et d'université, à une époque où mon pays vivait sous le joug d'une dictature.

Ce sont la volonté de défendre la liberté d'expression et mon indignation face aux atteintes aux droits de l'homme qu'ont eu à subir de nombreux Chiliens et en particulier nombre des camarades avec qui j'ai fait mes études qui sont au cœur de mon engagement.

Quel est votre plus ancien souvenir politique ? Qu'est-ce qui vous a poussé à faire de la politique ?

Très jeune déjà, je ressentais le besoin de faire partie d'un groupe dans lequel je pourrais exprimer et renforcer mes convictions chrétiennes et politiques en prenant part à un débat collectif avec d'autres jeunes, entre autres sur les questions de développement social. Par la suite, alors que j'étais toujours très jeune, j'ai commencé à m'impliquer dans les activités politiques et j'ai décidé de faire vraiment de la politique en ralliant le Parti démocrate-chrétien.

Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans le fait d'être parlementaire ?

C'est le fait d'aider ceux qui en ont le plus besoin, de servir mon pays et de contribuer à estomper les immenses inégalités qui existent encore dans de nombreux pays.

Mais notre activité de responsables politiques n'a pas que de bons côtés. Nous avons une mauvaise image auprès des électeurs et de surcroît le rôle que nous jouons dans la société n'est pas parfaitement compris.

On reproche souvent aux parlementaires de ne pas avoir conscience des besoins et des problèmes du citoyen moyen. Que faites-vous pour rester en contact avec les citoyens que vous représentez ?

Je me rends dans ma circonscription chaque semaine, week-end compris. Ma permanence est toujours ouverte aux électeurs de ma circonscription et j'ai toute une équipe qui a pour mission de les aider à trouver une solution à leurs problèmes les plus pressants.

Si vous n'étiez pas parlementaire et si vous ne faisiez pas de politique, quelle carrière auriez-vous choisie ?

J'aurais été avocat.

Parlez-nous de votre engagement auprès de l'UIP.

C'est une expérience exceptionnelle. Cela me permet de travailler plus en profondeur sur des questions sensibles telles que l'environnement, les droits de l'homme ou encore l'égalité des sexes. En tant que Président du Groupe de l'Amérique latine et des Caraïbes (GRULAC), je commence à connaître les problèmes des habitants de ces pays, ce qui me permet de faire entendre les préoccupations communes auxquelles nous devons répondre en tant que pays voisins.

Il me semble important en outre de pouvoir interagir avec des parlementaires d'autres continents, de découvrir leurs modes de vie et leurs systèmes politiques. J'ai remarqué que le vocabulaire parlementaire transcendait les frontières parce que les défis qui se posent à nous sont les mêmes : la paix mondiale, un modèle de développement plus équitable et la pleine intégration des femmes dans toutes les sphères de la vie, qu'il s'agisse de la vie politique, économique ou sociale, de l'enseignement, etc.