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Actualités en bref

La Semaine de la paix de Genève à l’honneur

© Daverson Borja (CC BY-NC-ND 2.0)

© Daverson Borja (CC BY-NC-ND 2.0)

L'UIP a co-organisé deux événements pendant la Semaine de la paix de Genève, du 5 au 9 novembre 2018.

Il était naturel que l'UIP participe à la Semaine de la paix de Genève compte tenu des origines de l'Organisation. La résolution des conflits par la diplomatie parlementaire était au cœur de la création de l'UIP, il y a 130 ans. La conviction que les différends internationaux ne pouvaient être résolus que par le dialogue pacifique avait inspiré deux hommes visionnaires du XIXème siècle – l'Anglais William Randal Cremer et le Français Frédéric Passy – à poser les bases de l'UIP en 1889. Militants de la paix tenaces tout au long de leur vie, ils ont tous deux reçu le prix Nobel de la paix, de même que six autres personnalités de l'UIP. Aujourd'hui encore, l'UIP s'emploie activement à rapprocher les parties déchirées par un conflit et à renforcer les parlements des pays concernés.

Toutefois, une paix durable ne peut être instaurée que si toutes les parties prenantes sont associées au processus de paix. Le premier événement que l'UIP a co-organisé le 8 novembre dans le cadre de la Semaine de la paix de Genève, intitulé Acteurs essentiels et partenariats pour pérenniser la paix, a porté sur le rôle des parlements en tant que mécanismes d’inclusion dans un tel processus. Parmi les intervenants, l'on trouvait notamment Raphael Igbokwe, parlementaire nigérian et Président du Forum des jeunes parlementaires du Nigéria, Jolie-Ruth Morand, du Centre pour le contrôle démocratique des forces armées (DCAF) de Genève, et Maya Assaf, de World Vision International (WVI) au Liban. Mme Assaf a présenté Good Enough Context Analysis for Rapid Response, un outil d'évaluation inter-agences de la WVI qui analyse la situation régionale avant ou pendant un conflit.

Par ailleurs, le dialogue interconfessionnel est aussi souvent un élément important dans la résolution des conflits, en particulier lorsque la religion est l'une des causes d'un conflit violent. Le deuxième événement co-organisé par l'UIP, le Dialogue interconfessionnel pour la prévention et le règlement des conflits : Etudes de cas et bonnes pratiques, le 9 novembre, a permis d’examiner la manière dont les dirigeants religieux peuvent contribuer à l'instauration d'une paix laïque.