Trois ans après le lancement du mouvement #MeToo, l’Islande a récemment organisé la première grande conférence internationale sur les conséquences de la violence, du harcèlement et de la discrimination fondés sur le genre. Cette conférence visait à "faire en sorte que le harcèlement sexuel appartienne au passé." Martin Chungong, Secrétaire général de l’UIP, a présenté le travail majeur de l'UIP pour lutter contre le sexisme et la violence à l’égard des femmes dans les parlements.
Organisée par la Première Ministre de l’Islande, Katrín Jakobsdóttir, au nom de la présidence islandaise du Conseil des Ministres des pays nordiques et en collaboration avec l’Institut pour le genre, l’égalité et la différence de l’Université d’Islande (RIKK), la conférence – intitulée #MeToo Moving Forward (mouvement #MeToo – Aller de l’avant) – s’est déroulée à Reykjavik du 17 au 19 septembre.
En sa qualité de Champion de l'égalité des sexes, Martin Chungong – qui faisait partie des quelques hommes prenant la parole à la conférence – a souligné l’importance de mobiliser les hommes dans les efforts de prévention de la violence à l’égard des femmes en politique. Les mentalités et les comportements évolueront uniquement si les hommes et les garçons sont eux aussi impliqués dans un mouvement porteur de changement.
M. Chungong a appelé la majorité silencieuse d’hommes non violents à faire entendre leur voix dès aujourd’hui et à assumer leurs responsabilités aux côtés des femmes. Les hommes parlementaires doivent eux aussi prendre part au débat #MeToo et agir. Les parlements et les partis politiques ont un rôle essentiel à jouer pour promouvoir une culture de tolérance zéro à l’égard de la violence et de la discrimination fondées sur le genre, notamment en mettant en place des politiques de lutte contre le harcèlement.
En savoir plus sur l’action de l’UIP dans le domaine de l’égalité des sexes.
