L'UIP condamne avec véhémence la violente agression dont a été victime Susan Mugabi, parlementaire de l'opposition ougandaise, le 21 avril. Selon les informations reçues par l'UIP, Mme Mugabi aurait été agressée par la police et serait hospitalisée dans un état critique.
Toute agression physique à l'encontre d'un parlementaire est totalement inacceptable. La violence à l'encontre des femmes parlementaires est particulièrement choquante, d'autant plus que l'agression s'est produite pendant les célébrations de la Journée internationale des femmes dans la circonscription de Mme Mugabi.
Cette récente agression fait suite à deux autres cas de violence présumée à l'encontre de femmes parlementaires ougandaises qui font l'objet d'une enquête du Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'Union interparlementaire.
Le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, a déclaré : "J'appelle le Parlement ougandais et les autorités concernées à prendre toutes les mesures nécessaires pour enquêter sur ces allégations, et pour identifier et punir les responsables. Nous devons promouvoir une culture de tolérance zéro à l'égard de la violence, en particulier à l'égard des femmes parlementaires."
Une étude de l'UIP réalisée en 2021, en partenariat avec l'Union parlementaire africaine, a révélé que le sexisme, le harcèlement et la violence à l'égard des femmes sont omniprésents dans les parlements de toute l'Afrique.
