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Actualités en bref

L'UIP rassemble des parlementaires aux Nations Unies autour du thème des migrations

La Présidente de l'UIP, Gabriela Cuevas Barron, le Président de 
l'Assemblée générale des Nations Unies, Miroslav Lajčák et 
le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, à l'Audition 
parlementaire. © Joel Sheakoski

La Présidente de l'UIP, Gabriela Cuevas Barron, le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Miroslav Lajčák et le Secrétaire général de l'UIP, Martin Chungong, à l'Audition parlementaire. © Joel Sheakoski

Les migrations représentent une réalité mondiale trop souvent gérée de manière isolée. Les migrants ont besoin de plus de canaux réguliers pour réduire les migrations irrégulières et améliorer ainsi leur intégration dans leur pays d'accueil ainsi que dans son marché du travail.

L'Audition parlementaire annuelle aux Nations Unies, qui a eu lieu à New York du 22 au 23 février 2018, a permis de mettre l'accent sur la nécessité d'un pacte mondial sur les migrations. Les parlementaires ont ainsi pu apporter une perspective parlementaire au nouveau Pacte mondial des Nations Unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières actuellement en cours de négociation.

Les migrations sont trop souvent involontaires, causées par la guerre, les changements climatiques, la famine, les catastrophes naturelles ou le terrorisme. C'est pourquoi les parlementaires ont appelé à s'attaquer aux causes profondes des migrations à grande échelle et à faire en sorte que celles-ci soient un choix plutôt qu'une nécessité. Ils ont également souligné que les migrants étaient des êtres humains qui méritaient d'être traités avec dignité et respect, et dont les droits de l'homme devaient être reconnus. Ils ont rappelé qu'il est devenu nécessaire de changer de regard sur les migrations afin de mettre davantage l'accent sur les bonnes pratiques au niveau local. Les parlementaires se sont dits préoccupés par le fait que les migrants étaient souvent les boucs émissaires des problèmes de leur pays d'accueil et qu'ils étaient donc victimes de la haine et de la xénophobie. Ils ont également identifié des moyens de contribuer à endiguer le discours haineux, notamment par des lois et par l'exemple.

Les parlementaires ont manifesté leur inquiétude au sujet du sort des migrants les plus vulnérables, c'est-à-dire les femmes et les enfants, et en particulier les enfants nés de migrants en situation irrégulière. Ils ont reconnu leur part de responsabilité, en tant que législateurs, dans la prévention de la souffrance de tous les êtres humains.

Les parlementaires ont reconnu l'importance de leur rôle dans l'adoption des lois, y compris le budget, et dans la mise en œuvre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. En outre, ils jouent un rôle important dans le renforcement de la coordination entre les Etats et au sein de ceux-ci, ainsi que dans la réduction de la xénophobie.

La réunion a été ouverte par le Président de l'Assemblée générale, Miroslav Lajčák, et la Présidente de l'UIP, Gabriela Cuevas Barron. Les deux co-facilitateurs du Pacte mondial sur les migrations, l'ambassadeur du Mexique, Juan José Gómez Camacho, et l'ambassadeur de Suisse, Jürg Lauber, ainsi que le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, se sont également adressés aux participants. 

De nombreux parlementaires ont répondu à l'enquête de l'UIP sur les migrations et nous les tous à le faire. Vous trouverez le sondage ici.