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Opinions

Trois questions à Rayya al-Manthari, jeune parlementaire, Oman

Rayya Al-Manthari

La rubrique Opinions fait partie d'une nouvelle série web de l'UIP qui propose des interviews de parlementaires du monde entier. Les points de vue et opinions qu'ils expriment sont les leurs et ne reflètent pas nécessairement la position de l'UIP.

Rayya al-Manthari, une jeune députée d'Oman, est membre du Forum des jeunes parlementaires de l'UIP. Nous l'avons interviewée à l'occasion de la Journée internationale de la jeunesse, le 12 août.

Quels sont les obstacles empêchant les jeunes de se présenter au parlement dans votre pays ?

Il n'existe pas d'obstacles empêchant spécifiquement les jeunes Omanais de se présenter au Conseil consultatif. Le Gouvernement encourage les jeunes à briguer un siège au Conseil. L'âge minimum pour se présenter au Conseil est 30 ans. J'aimerais souligner que les jeunes âgés de 30 à 45 ans sont majoritaires au Conseil actuel, où ils occupent 65 pour cent des sièges.

Que peuvent faire les parlements/gouvernements pour faciliter la participation politique des jeunes ?

Etant donné l'absence d'entraves à la participation des jeunes au Conseil consultatif, je pense que l'évolution dépend des jeunes eux-mêmes et de leur volonté de participer à la vie parlementaire. En se faisant entendre, ils pourront influer sur l'avenir de leur pays.

Dans quelle mesure votre expérience à l'UIP vous a-t-elle aidée à évoluer dans votre rôle de parlementaire à l'échelle nationale ?

Je ne suis pas membre du Conseil consultatif, qui est une instance élue, mais du Conseil d'Etat, dont les membres sont désignés par Sa Majesté le Sultan. Mon expérience de membre du Forum des jeunes parlementaires m'a beaucoup apporté. J'ai par exemple vu comment d'autres pays autonomisent les jeunes, comment ils relèvent certains défis et comment les jeunes peuvent communiquer avec les partis contribuant au développement national et renforcer leur propre engagement.