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Actualités en bref

L'UIP et le PNUD publient des lignes directrices sur la gestion de la coopération au développement à l'intention des parlements

Children with water pump

En République centrafricaine, les enfants pompent l'eau propre à partir du sous-sol. © Marielle van Uitert/PNUD

Les Objectifs de développement durable (ODD) réaffirment le droit de tous les peuples à une vie décente, à la paix et à un environnement sain. Les parlements sont essentiels à la réalisation de ce programme ambitieux. Ils jouent un rôle clé en votant des lois, en adoptant des budgets nationaux et en contrôlant la manière dont les gouvernements mettent en œuvre les engagements pris aux niveaux national et international, y compris ceux liés à la coopération au développement. Cet aspect est particulièrement important car la mise en œuvre du Programme 2030 nécessitera des fonds beaucoup plus importants que ceux mobilisés actuellement, ainsi que des moyens plus efficaces pour allouer et contrôler ces fonds.

Bien que le rôle clé des parlements dans la coopération au développement soit reconnu, leur contrôle dans ce domaine tend à être limité. Les Lignes directrices pour renforcer la participation et la contribution des parlements à une coopération efficace pour le développement, co-publiées avec le Programme des Nations Unies pour le développement, visent à remédier à cette situation en permettant aux parlementaires de comprendre ce qu'est la coopération au développement et comment elle fonctionne, et en leur fournissant des idées sur la manière dont les parlements peuvent promouvoir une utilisation plus efficace et plus responsable des ressources, y compris l'aide financière et non financière.

La coopération au développement a considérablement évolué au fil des ans pour englober non seulement l'aide traditionnelle, mais aussi les travaux que les gouvernements, les parlements, la société civile, les entreprises, les syndicats et d'autres acteurs réalisent ensemble dans le but, entre autres, d'accroître les recettes intérieures, de freiner les flux financiers illicites ou de faciliter des partenariats privés et publics plus solides. Les Lignes directrices fournissent des indications importantes sur ces modalités de coopération au développement et sur la manière dont les parlements peuvent contribuer à garantir leur conformité avec les engagements internationaux pertinents ainsi qu'avec les priorités nationales.

Les Lignes directrices comprennent un chapitre sur le Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement (GPEDC) en tant que principal acteur multipartite contribuant à forger des engagements clés en matière de coopération au développement, ainsi que sur le cadre de base permettant à tous les partenaires du développement de collaborer tant au niveau national que mondial. En tant que membre du comité directeur du GPEDC, l'UIP plaide en faveur d'un contrôle parlementaire renforcé de la coopération au développement et cherche à impliquer les parlements des pays développés et en développement dans tous les processus pertinents pour une coopération au développement efficace.