Skip to main content
Études de cas

Soutenir le Bénin dans la protection de son environnement

Baobab dans une tempête de sable au Bénin

Baobab dans une tempête de sable au Bénin. © Kaksonen/ Biosphoto par l’AFP

Lorsque le Bénin a demandé de l'aide pour la gestion de ses produits chimiques et des déchets associés, l'UIP a mis ce parlement d'Afrique de l'Ouest en contact avec des experts des Nations Unies et a organisé un cours de formation à l'intention des parlementaires.

Moins d'un an plus tard, l'Assemblée nationale a adopté la Loi 2022-36 sur la gestion des produits chimiques et de leurs déchets, contribuant ainsi à protéger la santé des 13 millions d'habitants du Bénin et de l'ensemble de la région. 

Des engrais aux pesticides pulvérisés sur les cultures de coton, les produits chimiques sont largement utilisés au Bénin, mais ils sont souvent appliqués sans que l'on en connaisse ou que l'on en comprenne les risques. Au cours d'une saison de récolte, les pesticides ont empoisonné 147 personnes, dont 10 ont perdu la vie. 

L'approche du Bénin a consisté à ratifier des accords internationaux – tels que les Conventions de Bâle, de Rotterdam, de Stockholm et de Minamata – et, dans le cadre de ces engagements, le Bénin a souhaité mettre en place les lois et réglementations appropriées. 

C'est pourquoi l'Assemblée nationale du Bénin a immédiatement pris acte de la publication par l'UIP et le PNUE, en 2021, d'une note d'orientation conjointe appelant à une reprise verte après la crise de la COVID-19. Cette note décrivait cinq domaines d'action, dont les produits chimiques et la gestion des déchets, et invitait les parlements à prendre contact s'ils souhaitaient bénéficier d'une assistance technique. En 2022, l'Assemblée nationale du Bénin s'est manifestée.

En septembre 2022, l'UIP, le PNUE et l'Assemblée nationale du Bénin avaient conçu et organisé un atelier d'une journée pour 50 parlementaires à Cotonou, plus grande ville du pays. Un expert du PNUE a animé cet atelier en personne, tandis que d'autres experts y ont participé en ligne. Un expert du Burkina Faso a également partagé ses idées et ses expériences. 

Cet atelier a examiné l'état de la gestion des produits chimiques et des déchets en Afrique, ainsi que les principaux défis et problèmes associés en la matière. Il a également présenté les principaux processus internationaux de gestion des produits chimiques et des déchets, ainsi que des mesures nationales appropriées. 

Moins d'un an plus tard, les 109 membres de l'Assemblée nationale ont élaboré et voté une nouvelle loi-cadre, dont les 78 articles correspondent étroitement au contenu de l'atelier. Cette loi définit les obligations de l'État, des professionnels et de la société civile, ainsi que les règles de production, de commercialisation, d'homologation, d'importation et d'exportation, d'emballage, d'étiquetage, de publicité, d'élimination et de récupération, de suivi et de traçabilité, etc.

Cette réussite montre comment l'UIP peut mettre l'expertise mondiale au service des parlements, ce qui leur permet de s'acquitter plus efficacement de leurs fonctions, notamment en ce qui concerne les questions environnementales prioritaires.

 

Racontez-nous ce que votre parlement fait pour la planète.

p4p