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Actualités en bref

Présentation à l’Assemblée générale des Nations Unies d’un rapport basé sur des données de l’UIP sur la violence à l’égard des femmes en politique

© Ben Stansall / AFP

© Ben Stansall / AFP

La Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes, ses causes et ses conséquences, Mme Dubravka Šimonovic, présentera son rapport à la 73ème Assemblée générale des Nations Unies le vendredi 5 octobre. Dans ce document, Mme Šimonovic analyse la question de la violence faite aux femmes en politique et formule des recommandations sur les moyens de mettre un terme à la violence sexiste. Son rapport fait largement appel aux données de l’UIP, en particulier à une étude phare sur le sujet réalisée par l’Organisation en 2016. De son côté, l’UIP publiera le 16 octobre un nouveau rapport sur la violence à l’égard des femmes dans les parlements en Europe.

La Rapporteuse spéciale sur la violence contre les femmes, ses causes et ses conséquences est l’une des titulaires d’un mandat thématique au titre des procédures spéciales supervisées par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Le rapport qu’elle présentera à l’Assemblée générale des Nations Unies fait suite à des consultations menées dans le cadre d’une réunion d’un groupe d’experts organisée en mars avec ONU Femmes et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, en collaboration avec l’Institut national démocratique pour les affaires internationales et l’UIP. Cette réunion a fait l’objet d’un rapport disponible ici (en anglais seulement).

Mme Šimonovic dénonce dans son rapport le fait que jusqu’à une époque récente, la violence faite aux femmes en politique était une question à laquelle on n’accordait guère d’attention. S’appuyant sur des données et des études de l’UIP, elle fait valoir que cette violence est répandue et qu’elle revêt un caractère systématique.

Elle se réfère ainsi aux données d’une enquête menée par l’UIP en 2016. Se basant sur les témoignages de 55 femmes parlementaires de 39 pays répartis dans cinq régions du monde, cette enquête a révélé que 82 pour cent de ces femmes avaient été victimes de violence psychologique sous l’une de ses formes : 44 pour cent avaient été menacées de mort, de viol, de coups ou d’enlèvement et 65 pour cent avaient fait l’objet de remarques sexistes. D’autre part, l’UIP a observé que sur les 42 parlements consultés, seuls 28 pour cent disposaient d’une procédure de règlement des plaintes.

Le 16 octobre, dans le cadre de sa 139ème Assemblée, l’UIP publiera un nouveau rapport sur la violence à l’égard des femmes dans les parlements en Europe. Plus étoffé que l’enquête de 2016, ce rapport a été réalisé en partenariat avec l’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Il amorcera une série d’études régionales élaborées par l’UIP en vue de dresser un tableau mondial de la problématique du sexisme, du harcèlement et de la violence à l’encontre des femmes dans les parlements.

Par ailleurs, l’UIP participera à une réunion parallèle organisée à l’occasion du lancement du rapport de Mme Šimonovic le lundi 8 octobre à l’Assemblée générale des Nations Unies (15 h 00 –  18 h 00, salle de conférence 6).