L’UIP se félicite de la libération de Franck Diongo et d’Eugène Diomi Ndongala, ancien parlementaire et parlementaire de la République démocratique du Congo (RDC). Le Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP a exercé d’intenses pressions pour défendre leurs droits, depuis 2012 dans le cas de M. Ndongala et depuis 2016 dans celui de M. Diongo.
Dans une vidéo, M. Ndongala a remercié l’UIP et a salué "les efforts constants qu’elle a déployés sans relâche pendant des années pour défendre les droits de l’homme de parlementaires de la République démocratique du Congo, notamment dans mon cas."
M. Ndongala a été victime de harcèlement politico-judiciaire visant à l’écarter de la vie politique à partir de juin 2012. Il a été arrêté en avril 2013, puis condamné en mars 2014 à dix ans d’emprisonnement pour des accusations de viol. Les Comités des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP et de l’ONU ont tous deux conclu que le dossier était éminemment politique, que le procès était entaché d’irrégularités et que les droits fondamentaux de M. Ndongala avaient été violés.
M. Diongo, parlementaire de l’opposition, a été arrêté en décembre 2016 par des militaires de la garde présidentielle. Il aurait été torturé puis jugé de manière expéditive, malgré un état de santé fragile résultant des mauvais traitements subis en détention.
Le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP défend des parlementaires qui font face à des violences, à des mauvais traitements ou qui sont parfois même tués. Seul mécanisme international doté d’un tel mandat, le Comité examine actuellement les cas de plus de 400 parlementaires, dont 36 concernent des parlementaires de la RDC.