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Déclarations

L'UIP est gravement préoccupée par de nouveaux cas de violences à l'encontre de parlementaires vénézuéliens

Ces derniers jours, l'UIP a reçu un nombre alarmant de nouvelles plaintes pour des violations présumées des droits de l'homme à l'encontre de parlementaires vénézuéliens. Le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP examinera ces plaintes, ainsi que d'autres cas de violations signalées à l'encontre de parlementaires, lors de sa prochaine session à Genève à partir du 20 janvier.

L'UIP suit de près l'évolution récente de la situation au Venezuela.

Le 5 janvier, au moins une douzaine de parlementaires auraient été battus et blessés par les forces de sécurité lorsque celles-ci les ont empêchés d'accéder au bâtiment de l'Assemblée nationale pour une séance consacrée à l'élection de la nouvelle direction du Parlement. Depuis lors, l'UIP a été informée que les parlementaires ne peuvent pas accéder librement au Parlement ni exercer efficacement leurs fonctions.  

Ces nouvelles allégations s'ajoutent à la liste des cas existants de plus de 100 parlementaires vénézuéliens qui ont déposé des plaintes auprès de l'UIP pour violation de leurs droits de l'homme. Les rapports de violences émanent principalement de parlementaires qui s'opposent à M. Maduro. La plupart des plaintes portent sur des allégations de menaces, d'intimidation ou d'agressions physiques à l'encontre des parlementaires.

L'UIP condamne fermement tout recours à la force, à la violence ou à l'intimidation à l'égard des parlementaires, quelle que soit leur appartenance politique.

L'UIP exhorte les autorités nationales à veiller au fonctionnement normal de l'Assemblée nationale vénézuélienne, notamment en lui allouant les ressources financières et humaines nécessaires, et à garantir l'intégrité personnelle de tous ses membres. 

L'UIP appelle toutes les parties à faire preuve de retenue et à trouver une solution pacifique et durable à la crise au Venezuela.